Introduction :

Le chemsex, ou sexe sous drogue1 est une pratique consistant à associer rapports sexuels et

prise de drogue. Souvent associée à la désinhibition et au plaisir par les usagers. La pratique du

chemsex peut favoriser des conduites à risques comporte de nombreux dangers, dont des risques

de mortalité et d’addiction. On l’appelle party’n’play (PnP) aux États?Unis ou wired

play en Australie. Apparu en Angleterre au milieu des années 2000, il s'est depuis répandu en

Europe et notamment en France.

Objectif : est de définir le chemsex ? qui est concerné ? Quelles drogues sont consommées

lors du chemsex ? Quels sont les effets du chemsex ? Une vignette clinique avec prise en

charge.

Matériels et méthodes : Autour d’un cas clinique et une revue de la littérature nous allons

aborder deux difficultés qui sont de poser un diagnostic d’addiction (chemsex : sexuel et

chimique) chez le patient et le prendre en charge tant sur le plan psycho éducative que sur le

plan chimio-thérapeutique.

Résultats et discussion :

Comme le rapporte Passeport Santé, les substances utilisées dans les pratiques du chemsex

« tendent leurs utilisateurs à penser, ressentir et faire des choses qu’ils n’effectueraient pas en

l’absence de telles drogues. (...) Les risques sont aussi très nombreux et très importants, ce

phénomène pouvant même conduire à la mort, notamment liée à une potentielle overdose. »

En 2020, le New York Times compare le chemsex à l’épidémie de sida qui a frappé la

communauté gay dans les années 80.

Les produits consommés dans le cadre de chemsex sont souvent addictogènes. Ils incluent des

stimulants et euphorisants tels que la cocaïne, le GHB/GBL, la kétamine,

des méthamphétamines (crystal meth) ou des cathinones (méphédrone, 4-MEC, 4-MMC, 3-

MMC, 3-CMC, etc.). Des chimistes ont ensuite créé des cathinones de synthèse qui ont

largement favorisé l’essor du chemsex

Conclusion : Ce cas clinique met en évidence le rôle clé des TCC comme option thérapeutique

de choix dans la PEC du chemsex permettant une rémission rapide et significative renforçant

son statut d’intervention essentielle dans les prises en charges complexes (addiction sexuel et

chimique). Ceci souligne l’importance du recours précoce aux TCC à fin d’améliorer les

perspectives de rémission chez ces patients

Mots clés : Chemsex, addiction sexuel, addiction chimique, Cas clinique, TCC.

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