ENQUETE CAP SUR LA PERCEPTION DU CANCER CHEZ LES INTERNES EN MEDECINE, OUARGLA, 2024-2025
S.Karouche
Abstract
RESUME
Introduction :Le cancer est un problème majeur de santé publique en Algérie, nécessitant une
prise en charge efficace par les médecins généralistes. Cependant, la formation des internes en
médecine dans ce domaine reste insuffisante, avec l'absence d'un module dédié et d'un stage
pratique en Centre Anticancer (CAC). L’objectif était d’évaluer le niveau des connaissances et les
attitudes vis-à-vis du cancer, des étudiants en médecine en fin de cycle (internes) de la Faculté
de Ouargla.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une enquête CAP (connaissances, attitude et
pratique) auprès des internes en stage Pratique dans des établissements hospitalo-
universitaires de Ouargla à l’aide d’un questionnaire anonyme, auto-administré et Comprenant
5 rubriques : identification, connaissances sur l’épidémiologie des cancers en Algérie et la
prévention (primaire et secondaire), image du cancer et les tâches du médecin généraliste, et
enfin leurs avis sur la formation.
Résultats :Le taux de participation était de 98 % sur un total de 49 internes enquêtés, avec une
sex-ratio (H/F) de 1/7 et un âge moyen de 24,1 ± 0,42 ans. La majorité (95,9 %) connaissait
l’existence du registre du cancer, tandis que 40,8 % pensaient que l’incidence du cancer en
Algérie était plus élevée qu’en Occident. Le tabagisme (93,9 %) et la mauvaise alimentation
(69,4 %) étaient les principaux facteurs de risque identifiés. Environ 91,8 % des internes
considéraient que le généraliste devait jouer un rôle dans le dépistage, 89,9 % dans la
prévention et 69,4 % dans le diagnostic. Toutefois, seuls 44,9 % estimaient qu’il devait gérer les
complications et 12,2 % lui attribuaient l’administration des traitements. Concernant la
formation en cancérologie, 87,8 % des internes souhaitaient un module spécifique, idéalement
dès la 4e année (57,1 %), et 83,7 % étaient favorables à un stage en centre anticancer.
Discussion : Cette enquête met en évidence des lacunes en épidémiologie, dépistage et prise en
charge des connaissances des internes en médecine, comparées à d’autres études. Des
recommandations sont proposées pour renforcer la formation, incluant un enseignement
adapté, des stages pratiques et une meilleure sensibilisation.
Conclusion : l'enseignement de la cancérologie apparaît insuffisant et mérite d’être renforcé et
mieux structuré.
Mots clés : cancer, connaissances, Attitude, Pratique, Formation médicale.
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Details
- karouchesaliha@yahoo.fr
- Service d’épidémiologie et de médecine préventive EPH OUARGLA
- Open Poster
Co-authors
- D.Aissani
- H.Bouaziz