Influence de l'environnment
LE RISQUE ÉCOTOXIQUE NEGLIGE DE LA PRÉGABALINE
ZERGUI Anissa

Abstract

Introduction : Les substances psychoactives, à l’instar de la prégabaline (PGB), émergent

comme des contaminants environnementaux préoccupants en raison de leur persistance dans

les écosystèmes. Méthodologie : Cette communication met en exergue les recherches menées

à l’échelle mondiale sur la PGB en tant que contaminant environnemental. Résultats et


discussion : Analogue du Gamma-Amino-Butyrique (GABA), communément appelée « El-

saroukh », « Milka », « Taxi », « Oued-taxi », « Face-book » la PGB est prescrite pour le


traitement des douleurs neuropathiques, des troubles anxieux et des crises partielles. Toutefois,

ses effets euphoriques et dissociatifs suscitent des inquiétudes quant à son mésusage, sa


dépendance et les cas d’intoxication, notamment signalés en France, en Irlande, au Royaume-

Uni, et en Algérie. Une proportion significative de cette molécule est excrétée sous forme


inchangée dans les urines, atteignant des concentrations allant jusqu’à 8,3 ?g/L dans les eaux

usées. En raison de sa stabilité chimique, la PGB résiste à la biodégradation et s’accumule dans

les milieux aquatiques et terrestres. Si son potentiel de bioaccumulation chez les organismes

supérieurs demeure faible, sa présence dans l’environnement interroge quant à ses effets

neurocomportementaux sur la faune, rappelant ceux des inhibiteurs sélectifs de la recapture de

la sérotonine (ISRS). L’incertitude persiste quant à son impact écologique à long terme, du fait

de la variabilité des concentrations environnementales et du manque d’études

écotoxicologiques approfondies. Son interaction avec d’autres substances pharmaceutiques

complexifie en outre l’évaluation des risques. Bien que des procédés avancés, tels que

l’ozonation assistée par ultrasons, réduisent efficacement sa concentration, une généralisation

de ces technologies s’impose. Conclusion : Une surveillance accrue et des recherches

approfondies demeurent essentielles pour mieux appréhender et maîtriser les risques

écologiques sous-estimés de la PGB.s

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Details
  • zergui.anissa@univ-oran1.dz
  • Département de pharmacie, faculté de médecine, université Oran 1 Ahmed Ben Bella, Oran 31000, Algérie.
  • Service de toxicologie, Etablissement Hospitalier Universitaire 1er novembre 1954, Oran 31000, Algérie.
  • Département de pharmacie, faculté de médecine, université Kasdi Merbah Ouargla, Ouargla 30000, Algérie.
  • Unité de toxicologie, laboratoire central, Etablissement Public Hospitalier Mohamed Boudiaf, Ouargla 30000, Algérie.
  • Open Poster
Co-authors
  • CHEFIRAT Bilel
  • KERDOUN Mohamed Amine