Communications libres ( orales et posters )
Hypertension intracrânienne idiopathique et analogues de la GnRH: à propos d'un cas
Kaci Ait Hamou

Abstract

Introduction

L'hypertension intracranienne idiopathique(HICI)est une maladie sans causes

retrouvées, dont la physiopathologie repose sur plusieurs hypothèses.

Observation

Nous rapportons le cas d'une patiente de 46 ans, opérée il y'a 5 ans pour tumeur

de sein gauche avec chimiothérapie,et mise depuis 9 mois sous

Décapaptyl(analogue de la GnRH, hormone entrainant la libération de

gonadotrophine), qui a consulté pour des céphalées brutales,intenses avec

photophobie et éclipses visuelles, et atteinte du 6 ème nerfs crâniens gauche.

Son examen ophtalmologique a objectivé un oedème papillaire(OP) stade 4

bilatéral, avec tâches aveugles élargies aux champs visuels.

L'IRM cérébrale était en faveur d'une HIC idiopathique, et la ponction lombaire (PL)

dont l'étude du LCR est revenue normale avait objectivé une pression d'ouverture

élevée à 44 cm.

Elle a été mise sous acétazolamide et corticoides avec degression progressive,et

1 mois après, la patiente ne présentait plus de céphalées,et son examen

ophtalmologique a objectivé un OP stade 3 bilatéral.

Discussion

Plusieurs études ont suggéré que l'action directe de l'analogue du GnRH au niveau

du plexus choroide augmente la production d'IGF-I et par conséquent celle du LCR

et provoquant ainsi une HIC.

D'autres études ont supposé le rôle des analogues GnRH dans les thromboses non

occlusives des sinus veineux duraux, empêchant ainsi le drainage du LCR.

Conclusion

En raison du risque de perte permanente de la vision, il est fortement conseillé de

surveiller les paramètres oculaires pendant le traitement avec les analogues GnRH

surtout chez les patientes à haut risque.

Powered by Froala Editor

Details
Co-authors